Moi, en tout cas, j’en rêve. Et vous ?

Guillaume Jourdan Vitabella Wine

(Ce post « Moi, en tout cas, j’en rêve. Et vous ? » a été rédigé par Guillaume Jourdan*)

(Post mis à jour le 5/03/2017) Plus d’un Français sur deux intéressé par les scanners alimentaires peut on lire aujourd’hui dans le JDN. Mon rêve autour du vin fait il y a un an pourrait il bientôt voir le jour?

L’Institut national de l’origine (Inao) vient de l’annoncer: les professionnels du vin envisagent de réglementer la dénomination « vins naturels », des vins qui ne font pour le moment l’objet que d’une charte d’engagement volontaire. « Bio », « Nature »…ces termes sont évidemment valorisants auprès d’un consommateur toujours plus soucieux de son alimentation. Mais attention que ces termes ne soient pas galvaudés car ils suscitent aujourd’hui une attente forte auprès des consommateurs. C’est pour cela que cette réglementation est nécessaire. Mais si on allait plus loin dans l’approche consommateur…

Et si la technologie pouvait régler tous ces problèmes? Au lieu d’avoir des labels dans tous les sens, imaginez que le consommateur puisse avoir accés au « Shazam » du vin. Non, pas un shazam qui vous permettrait, en un clic, de vous dire quel vin exactement a été servi dans votre verre (nom, pays, cépages, millésime). Non, je ne parle pas de celui-ci qui est certes un outil de renseignement fort intéressant mais qui enlève tout le charme de ces dégustations à l’aveugle où nous nous trompons avec courage…. Non je parle d’un « shazam scientifique » qui, en un clic, donnerait l’analyse précise de tous les éléments présents dans le vin que vous vous apprêtez à choisir: en un clic, apparaissent tous les résidus avec leur quantité et leur niveau de dangerosité.

Pour les fruits et légumes, la très intéressante application Lapka a fait récemment son apparition et permet de savoir, à l’aide d’une sonde reliée à votre smartphone, si un fruit ou un légume contient ou pas des pesticides et s’il est bien « bio »… Hop ! Fini pour le consommateur de toutes ces complications de dénominations « Nature » « Bio »…nous voici dans le concret. Avec le « Shazam scientifique », on pourrait donc consommer en toute connaissance de cause. Si réduire le vin à une analyse scientifique ne me convainc pas, en revanche utiliser la technologie pour mieux consommer et éviter les incompréhensions, ça me parle ! Moi en tout cas j’en rêve. Et vous?

(*Depuis 2003, Guillaume Jourdan a conseillé plus de 200 noms prestigieux dans l’univers du Vin pour leur Stratégie Marketing & Communication Internationale incl. Chapoutier, Hugel, Dr Loosen, Famille Perrin, Cos d’Estournel, Duval Leroy, Château Pavie, Brad Pitt & Angelina Jolie’s Miraval…Ecrire à info@vitabella.fr)